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jeanlouissous

Correspondants / Correspondances

Dernière mise à jour : 25 nov.


Ce 25 nov 2025


Vous trouverez le résumé de l'intervention

de J.L. Sous sur la question du sujet sur le blog: L'Autre et le sujet.





Ce 7 octobre 2025Les


Bonjour...


Comme vous le savez sans doute, je propose régulièrement des ateliers d'écriture à Soyaux qui se déroulent selon des modalités diverses donnant lieu à des écritures vivantes diversifiées, avec des lectures à haute voix. C'est un atelier qui se déroule en situation de groupe. Un nouveau groupe pourrait prochainement débuter, il serait possible d'y accueillir quelques personnes supplémentaires. Si vous êtes intéressé(e)s, ou si vous connaissez des personnes qui seraient intéressées, nous pouvons en discuter préalablement par téléphone (06 10 73 16 33), ou lors d'une rencontre individuelle, avant une information avec le groupe, dès lors que sa constitution sera finalisée. Je peux aussi faire parvenir une présentation écrite, bien que l'orientation de l'atelier dépende de chaque groupe.

Bien cordialement.

Xavier Gallut


Vous trouverez dans la rubrique DU SUJET et de l'Autre, deux textes de P. Lacadée :Tu es cela et Le printemps et ses rêves, témoignant du rapport du sujet au siginifiant.


Les Actes de notre journée sur LA SINGULARITÉ ont été publiés sur la page Accueil.

Ci- joint l'argument de l'intervention de Jean Louis Sous autour de cette formule canonique: "Un siginifiant représente le sujet pour un autre signifiant".sr



Le samedi 9 novembre 2024 - Espace Franquin - Angoulême - 14h - 17h 30 -

Participation : 20 euros





DU SUJET : Il s’agira, dans ce parcours, de questionner le sujet de l'inconscient au regard du sujet du droit (personne morale), du sujet de la philosophie (cogito cartésien) et du sujet de la science excluant la dimension de la « vérité ».


Si vous relisez les séances datées du 29 novembre et du 6 décembre 1961 du séminaire sur L’identification, vous pourriez être surpris par un savoureux enchaînement : c’est après avoir parlé de sa chienne Justine qui, elle, ne le prend pas pour un Autre et ne parle que par jappements ou aboiements que Jacques Lacan formalise la chaîne signifiante, et distingue le signe du signifiant. Nous interrogerons la fabrique de cette formule canonique, un signifiant représente le sujet pour un autre signifiant en référence à la linguistique (Saussure, Pierce) ainsi que chaque élément de cet énoncé: un, représente, pour.


Dans la mesure où, par les temps qui courent, les symptômes ne valent plus qu’en tant que signes, il sera proposé, en contrepoint, une déclinaison de cas d’enfants mettant à l’épreuve une autre lecture qui prendrait en compte la dimension d’un transfert signifiant.

que comme signes, il sera proposé, en contrepoint, une déclinaison de cas

d’enfants mettant à l’épreuve une autre lecture qui prendrait dimensions du transfert signifiant.

tôt que co. BIBLIOGRAPHIE chi en

plage

en compte les

Alain de Libéra, Naissance du sujet, Paris, Vrin, 2016.

Denis Salas, Sujet de chair, sujet de droit, la justice face au transsexualisme,

Paris, puf, 1994.

Ferdinand de Saussure, Cours de linguistique générale, Paris, Payot, 1972.

Charles P. Pierce, Écrits sur le signe, Paris, Seuil, 1978.

S. Freud, « La décomposition de la personnalité psychique » 1932, in Nouvelles conférences d’introduction à la psychanalyse, Paris, Folio Essais, 1989.

F. Dolto, L’image inconsciente du corps, Paris, Points, 2014. J.Lacan, La science et la vérité in Écrits, Seuil, 1966

« Subversion du sujet et dialectique du désir », in Écrits, Seuil, 1966; Le transfert, séance du 12 avril 1961.

L’Identification, séances du 29 nov. et 6 décembre 1961, Version Michel Roussan.

Problèmes cruciaux pour la psychanalyse, séance du 5 mai 1965, Version Michel Roussan.

contrepoint, une déclinaison de cas d’enfants mettant à l’épreuve une autre lecture qui prendrait en compte les dimensions du transfert signifiant.s la mesure où par les temps qui cCourent, les symptômes ne valent plutôt que comme signes, il sera proposé, en contrepoint, une déclinaison de cas d’enfants mettant à l’épreuve une autre lecture qui prendrait en compte les dimensions du transfert mesure où par les temps qui courent, les symptômes ne valent plutôt que comme signes, il sera proposé, en contrepoint,

une déclinaison de cas d’enfants mettant à l’épreuve une autre lecture qui prendrait en compte les dimensions du transfert Il s’agira, dans ce parcours de questionner ce sujet de l’inconscient au regard du sujet du droit (personne morale), du sujet de la philosophie (cogito cartésien) et du sujet de la science excluant la dimension de la « vérité ». Si vous relisez les séances datées du 29 novembre et du 6 décembre 1961 du séminaire sur L’identification, vous pourriez être surpris d’un savoureux enchaînement: c’est après avoir parlé de sa chienne Justine qui, elle ne le prend pas pour un Autre et ne parle que par jappements ou aboiements que Jacques Lacan formalise la chaîne signifiante, et distincte le signe du signifiant. Nous interrogerons la fabrique de cette formule canonique, un signifiant représente le sujet pour un autre signifiant en référence à la linguistique (Saussure, Pierce) ainsi que chaque élément de cet énoncé: un, représente, pour. Dans la mesure où par les temps qui courent, les symptômes ne valent plutôt que comme signes, il sera proposé, en contrepoint, une déclinaison de cas d’enfants mettant à l’épreuve une autre lecture qui prendrait en compte les dimensions du transfert signifiant.

it (personne morale), du sujet de la philosophie (l cartésien) et du sujet de la science excluant la dimension de la « vérité

»BIBLIOGRAPHEAlain de Libéra, Naissance du sujet, Paris,2016.

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chien labrador

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DU


SUJET


Suite à notre journée consacrée à la « singularité » , IPOP proposera , pour l’année 2024-2025, un cycle de rencontres suscitées par la problématique du sujet. C’est une notion très vaste  qui couvre de multiples champs: on parle du sujet du droit, du sujet de la science mais comment entendre cette formulation du sujet de l’inconscient? D’autant que si Jacques Lacan s’est démarqué par cette approche du « moi » freudien considéré comme fonction de méconnaissance plutôt qu’unité de synthèse (serait- ce sa singularité?) il a donné différentes variantes pour en formaliser ses modalités: battement d’un sujet entre deux signifiants, écart par effacement des traces, élision ou division,  immixtion des sujets, union ou séparation par rapport à l’objet pulsionnel, nouage dans le croisement des trois registres Imaginaire, Symbolique, Réel, sujet de la jouissance.


L’usage de la topologie (dont on peut questionner la justesse) peut rebuter si on n’en apprécie pas l’enjeu. Il nous semble pourtant que le  recours à l’écriture topologique, résulte d’avoir posé le sujet comme effet de coupure à la différence d’une entité moïque supposée localisable. 


Au mois de novembre, Jean Louis Sous interrogera l’origine et le contexte  de la formule lacanienne canonique: « un signifiant  représente le sujet pour un autre signifiant »,  notamment autour d’une déclinaison de cas d’enfants et en décembre, nous inviterons Michel Roussan , auteur de diverses  transcriptions des séminaires de Lacan qui nous parlera de sa méthodologie et de la façon dont Jacques Lacan manipule la topologie des surfaces ( bande de Moebïus, tore,  plan projectif…) afin d’aborder les rapports sujet/objet pulsionnel dans leurs différentes figures ( répétition/fantasme). 

Les dates et les arguments  de ces deux interventions vous seront communiqués ultérieurement.





Ce 8 avril 2024


Journée d'étude sur la SINGULARITÉ

Interrogation Psychanalytique d'Orientation Profane -

IPOP

De la singularité...

Samedi 15 juin 2024 de 9h à 17h Salle MELIES

Espace Franquin Angoulême Participation : 30 euros



A l'heure où les diagnostics, les évaluations, les protocoles standardisés et

les procédures valant pour tous, se démultiplient dans les pratiques de soin,

d'éducation et d'enseignement, le sujet désirant et ce qui fait son irréductible

singularité, se trouve réduit à ses gènes, à ses neurones, à ses marqueurs

somatiques, à ses symptômes. La souffrance psychique est aujourd'hui souvent

rabattue sur le traumatisme, ce qui fait le succès de toutes les approches "psycho-

traumatiques" et néo-cathartiques, qui se se veulent résolument scientifiques,

efficaces et modernes.

Les cliniciens soucieux de reconnaître chaque sujet, son indétermination et

sa responsabilité, afin de l'accompagner dans la singularisation d'une position

subjective évitant l'écueil de l'individualisme et du "chacun pour soi", sont parfois

en difficulté dans les institutions où ils exercent. En effet, la clinique orientée par la

psychanalyse ne peut consister à étiqueter et à traiter selon des protocoles

préalablement définis. Une éthique de la singularité amène à interroger les

approches thérapeutiques, surtout quand elles prétendent éradiquer le symptôme,

mais aussi les normes, les relations de pouvoir, les modes de gouvernement....

Cette journée d'étude organisée par Ipop à Angoulême sera l'occasion de

déployer et de mettre en perspective les questions soulevées par la singularité du

sujet humain et le sort réservé à cette singularité dans le monde contemporain et

dans les "métiers de l'humain".


Organisation de la journée :


9h-9h30 : Accueil


9h30-10h : Présentation de la journée par Jean-Louis Sous


10h-11h : Marie-Jean Sauret


11h-12h : Joseph Rouzel


14h-15h : Jacques Cabassut


15h-16h : Catherine Perret


16h-17h : Xavier Gallut


17h : Fin de la journée

12h30-14h

: pause repas

Présentation des interventions


Marie-Jean Sauret, psychanalyste (membre de l’Association le Pari de Lacan), professeur

émérite des universités et chercheur associé au Centre d’étude et de recherche Travail

Organisation Pouvoir.


« Le symptôme contre le pousse-à-l’éradication de la singularité ? »


Prendre ce titre au sérieux suppose que les agents du néolibéralisme qui imposent procédures, néo-psychiatrie, Direction des ressources humaines délétères, sont également des sujets qui doivent"défendre" leur singularité au même type que celles et ceux qui sont leurs victimes. Dans mon idée,ainsi que Freud le pressentait, ce qui est sollicité est ni plus ni moins que la "destrudo", la pulsion de mort et la jouissance masochiste qui va avec. Après tout, la guerre actuelle à Gaza, celle d'Ukraine, et les conflits sans limites ici ou là, et encore les politiques néolibérales nuisibles pour la santé, la biodiversité, ne témoignent-ils d'une jouissance autodestructive ? Comment les sujets,outre leur pente pulsionnelle, ne seraient-ils pas impactés par le politiquement correct ?


Joseph Rouzel, psychanalyste, formateur, fondateur de Psychasoc et cofondateur de

l’association l’@ psychanalyse:


Singleton ?...


En mathématiques, un singleton est un ensemble qui comprend exactement un élément. Mais en ce qui concerne l’humain le paradoxe veut que le singulier, ce qui compose l’unicité du sujet, ne peut se construire que dans un collectif, familial d’abord, puis social, et de toute façon langagier. Il n’y a pas de un tout seul. «Le collectif n’est rien que le sujet de l’individuel», lançait Lacan à l’issue deson grand texte sur Le temps logique. Apparaissent donc deux sujets: un sujet de l’individuel et unsujet du collectif. Chacun ayant en charge d’assumer son acte. Ici se recoupent, sans se confondre le un par un dans la cure et un parmi les autres dans les espaces de socialité. Dans une expérience

comme celle de la psychothérapie institutionnelle, le nouage entre acte individuel et acte collectifest fondamental. Mais il ne s’agit nullement d’appliquer la psychanalyse au collectif

: c’est le sujet qui dans sa subversion engage une dialectique du désir et fait exister le collectif. FrançoisTosquelles, le père de la psychothérapie institutionnelle aimait dire qu’il fallait marcher sur deu pieds : Marx et Freud. Comment s’articulent ces deux approches en institution? Comment se conjuguent, sans gommer les distinctions, marxisme et psychanalyse.


Jacques Cabassut, psychanalyste, professeur de psychopathologie clinique à l’université, cofondateur et président de l’association l’@ psychanalyse


Le sujet, le sujet divisé, le sujet dit de l’inconscient, de la singularité ou de la subjectivité... le sujet n’a pas d’image, dit-on ... Peut-être, mais il est pris dans un discours. Redéfinir une théologie historique du statut de l’image pour en saisir son inflation contemporaine, c’est souligner au travers de son medium de diffusion, ce «phénomène époqual», qui selon Gunther Anders dans « L’obsolescence de l’homme » est « ce qui définit à chaque fois la nécessité d’une époque, c’est-à- dire chaque mutation de l’essence même de la vérité ». De façon « baroque », l’aide à l’arbitrage vidéo (VAR), ce système de contrôle par l’image de la faute de jeu de football, nous servira de point d’appui afin de mieux saisir la nature du discours contemporain ou plutôt du discours débile contemporain.


Catherine Perret, philosophe, professeure des universités en théorie et histoire des arts

modernes et contemporains.


Singulier Pluriel


La psychiatrie critique née de la seconde guerre mondiale, la psychothérapie institutionnelle, le désaliénisme, la schizo-analyse, ainsi que des expériences comme celle de Fernand Deligny nous ont enseigné que l’émergence de la singularité n’a pas lieu sans qu’un collectif ne s’y dispose, sans qu’un milieu ne lui préexiste, sans qu’une écoute ne lui offre un champ de résonances. Ces mouvements nous ont ainsi appris que le singulier n’est pas l’individuel, qu’il n’est pas identique au sujet, pas davantage qu’il ne peut être pris pour objet.

Que peut signifier aujourd’hui ce concept du singulier pour la clinique analytique confrontée à la création artificielle d’une demande exponentielle de thérapies « psy » supposées garantir le bonheur de chacun ?


Xavier Gallut, psychanalyste, psychologue clinicien, docteur en sciences de l’éducation, correspondant d’Ipop


Il semblerait que ce qui fait la singularité d’un être humain, c’est-à-dire que ce qu’il a d’incomparable avec son prochain, qui par certains côtés est bien aussi son semblable, soit aujourd’hui évacué dès lors qu’il s’agit de soigner, d’enseigner ou d’éduquer. Les protocoles, les procédures et l’inflation des diagnostics, tendent à effacer ce qui fait la singularité quand celle-ci ne devient pas le défaut ou le problème. Nous tenterons de préciser de quoi cette singularité est faite en partant du corps et du langage. Et comment l’expérience analytique, notamment, participe de la singularisation, et peut-être parfois d’une dialectique singularisation / désingularisation.

Enfin, la question « politique » sera posée : quelles conditions pour que la mise en jeu, dans l’espace social, de la singularité d’un sujet évite à la fois l’écueil d’un individualisme forcené menant au chacun pour soi et éventuellement à la guerre de tous contre tous, mais également l’écueil d’un « tous pareils » qui ferait disparaître ce qu’il y a de singulier en chacun ?



Ce 18 mars 2024


Vous trouverez sur notre blog ipop.info la publication des Actes de notre journée d’étude du 9 mars 2024 sur la question TRANS, et donc les interventions de -lSolange Rufin, Nicolas Ezvonas, Claudio Rubiliani et Jean Louis Sous, au fur et de leur mise en ligne.

En résonance avec ces textes, vous trouverez deux articles concernant la fraude-trans et l'utilisation d'une image avatardisée


Par ailleurs, IPOP ne peut que prendre acte, avec regret, d’un public clairsemé lors des sessions de nos journées, ce qui nous met dans une situation financière précaire (locations de salle, invitations d’intervenants extérieurs, frais de déplacement...). Dès lors, si vous souhaitez soutenir l’ouverture de cet espace profane analytique, la parution d’articles sur notre blog, miser sur cette démarche interrogeant les problèmes cruciaux du moment, nous nous permettons de faire appel à vos mises (soutien financier) que vous pouvez adresser à notre trésorier:

Jean-Marie Lecointre

13 rue Gaston Agard

16800 Soyaux. 

Soyez-en vivement remerciés.


Très prochainement des informations concernant les prochaines activités d'Ipop, en mai, puis le samedi 15 juin pour une journée d'étude sur le thème de la singularité, avec M.J Sauret, C. Perret, J. Rouzel, J. Cabassut, X. Gallut.

Cordialement.





: I.P.O.P

Interrogation Psychanalytique Orientation Profane

propose une journée d’étude sur le thème :


Le moment « TRANS » Le samedi 9 mars 2024


- Espace Franquin - Salle Paces - Angoulême - Participation : 25 euros


La question « trans » n’est pas sans susciter maintes polémiques et fortes controverses. D’aucuns revendiquent que la décision de transition soit actée par autodétermination sous prétexte que toute écoute serait une pathologisation stigmatisante. Peut- on engager un enfant dans le blocage de sa puberté alors qu’il n’a encore aucune représentation du « sexuel » ? Le prêt-à-porter hormonal ou chirurgical serait-il l’exclusive réponse technique à tout mal- être? La psychanalyse ne saurait considérer que la « dysphorie de genre » relèverait d’une aberration génétique. Elle ne peut qu’interroger la façon dont tout sujet inscrit cette démarche dans son rapport à l’Autre (identifications parentales, fantasmes, idéologies, suggestion de groupe, influenceurs...) sans préjuger de cette incidence. Et du reste, ce qu’on appelle transphobie paraît bien mal nommé (on n’attaque pas l’objet phobique, on le fuit). Et si cette violence marquait plutôt une vertigineuse angoisse devant ce qui pourrait être interprété comme une mutation anthropologique?

———————————————


PROGRAMME

9h - 9h 30’ : Accueil


9h 30 - 10 h : Présentation par Xavier Gallut


10h - 11 h : Solange Rufin Helluy, infirmière en psychiatrie: « Mon enfant est trans » : la violence de l’annonce fait questionner l’ampleur, les origines et les conséquences d’un tel phénomène de société.


11h - 12h: Nicolas Evzonas, psychanalyste: L’Émancipation de la logique binaire ou l’éloge de la complexité.

Dans cette présentation, il s’agira de s’affranchir de la logique binaire pathologisation/ dépathologisation qui traverse actuellement la question trans au profit d’une appréhension plus complexe. Tout type de surcharge affective préalable au transfert – préjugés transphobes ou prédispositions transphiles – s’avérerait préjudiciable à l’écoute analytique.


12h - 14h : Pause- repas


14h- 15h : Claudio Rubiliani, Biologiste, Docteur d’État : La fragilité adolescente face à la confusion des genres : à partir d'une clarification du sigle LGBTQIA+, comment distinguer les transitions qui concernent les adultes de celles qui touchent aujourd'hui les adolescents, voire les pré-adolescents ? Comment replacer ce "phénomène trans" dans un contexte actuel, plus général, de virtualisation du monde ?


15h - 16h : Jean Louis Sous, psychanalyste : Vous avez dit « non-binaire » ?


16h - 17 h : TABLE RONDE entre intervenants- Questions du public.


BIBLIOGRAPHIE


Maurice Blanchot, L’Entretien infini, Paris, Gallimard, 1969.Roland Barthes, Le Neutre, Cours au Collège de France, (1977-1978).Éric Marty, Le sexe des Modernes, Pensée du Neutre et théorie du genre, Paris, Fiction & Cie/Seuil.

Nicolas Ezvonas: Devenirs trans de l’analyste, Paris, Puf, 2023.

Claudio Rubiliani: Le Genre, les Adolescents, et les Réseaux dits Sociaux, Topique, 2022 - 2023, N°. 156.

L’insoutenable pesanteur du réel, (à paraître )Topique 2024 - N°160 - _______________________________________




Ce 24 octobre 2023



I.P.O.P Interrogation psychanalytique d’orientation profane propose une journée d’étude sur le thème: « L’Autre » dans tous ses états,

le samedi 16 décembre 2023, Espace Franquin- Angoulême

Salle Paces - 9h -12h 14h- 17h - Participation : 20 euros -





L’Autre Scène fut la qualification que donna Freud au retour de formations de l’inconscient (trait d’esprit, rêve, symptôme...) qui viennent surprendre et suspendre le cours supposé réglé de nos représentations. Jacques Lacan en fit un lieu, le lieu de l’Autre (trésor, rets, recel de signifiants troués par nos montages pulsionnels) à partir duquel se bâtit, dans nos répétitions, notre rapport au petit autre (semblables ou prochains). Alors que la communication de notre modernité revendique une maîtrise moïque, une gestion performante ainsi qu’une transparence totale de nos relations, ce côté excentré du sujet (qui ne sait pas toujours ce qu’il dit) cette place de l’insu, peuvent dégager un espace de désencombrement, allégeant les captures qu’auront tissées les toiles d’araignée du savoir inconscient. Il s’agirait de barrer ce Grand Autre de toutes les assignations (collages identificatoires, modalités de jouissance...) auxquelles la parenté (statut de l’enfant) la sexuation (homme/femme) les idéologies auraient pu nous fixer. ___________________________________________________

PROGRAMME

9h : Accueil

9h 30 : Présentation de la journée

10h : Dominique Grimbert (A.C.F.): l’Autre, s’agit-il de le faire exister? Si « nous inventons tous un truc pour combler le trou dans le réel », aussi troumatisés que nous sommes, « plutôt que de déverser du sens à plein tuyaux » ne s’agit-il pas de supporter l’impossible ?

11h: Alain Harly (E.P.C.O): Même pas honte !

La manifestation d’un affect de honte est des plus courantes dans l’expérience d’une cure analytique. N’est-elle pas ce qui vient en travers de l’ association libre et empêcher son développement vers la vérité d’un désir inconscient ? Freud avait souligné là un conflit psychique et son rapport à la culpabilité. En articulant cet affect à la notion à la jouissance, Lacan nous permet d’en faire une lecture au-delà de la culpabilité névrotique. En tout cas, la clinique contemporaine nous offre de nombreuses occasions d’en apprécier les enjeux : le harcèlement, l’injure, l’assignation, l’exhibition, etc., ce qui pourrait peut-être témoigner d’une mutation dans le rapport à l’ Autre. Mais alors quel avenir pour la psychanalyse ?

12h 30 - 14h : Pause-repas

14h : Philippe Lacadée (E.C.F.): Du malaise au désarroi.

Là où pour certains se joue et se met en scène l’acting-out pouvant devenir violence, surtout si leur désarroi, être sans Autre, n’est pas entendu, que pouvons-nous faire? Faire valoir un savoir de l’Autre prédiquant sur leur être ou un savoir y faire avec un certain usage de la langue, soit le pari de la conversation.

15h: Jean Louis Sous (E.L.P.). Mais pourquoi donc Lacan a frappé d’une barre ce grand Autre?

Jacques Lacan a pu dire que ce lieu de l’Autre pouvait évoquer le ventre du Cheval de Troie. En ce sens, ce n’est pas une totalité totalement transparente, refermée sur elle-même et si Troie a pu être prise, c’est que des signifiants sont venus frapper cette réserve de guerriers et les déverser sur la cité. N’y-a-t-il pas une clinique de l’événement (naissances, deuils, maternité, paternité, rencontres sexuelles, alliances, séparations, maladies, guerres, attentats, épidémie...) qui vient résonner avec l’agencement de la structure et remanier nos subjectivités?

16 h : Table ronde des intervenants, animée par Xavier Gallut.

Questions au public et du public.





Ce 9 juillet 2023


Vous trouverez, sur notre blog, la deuxième partie de l'intervention de Xavier Gallut faisant suite à la journée d'étude sur : FAIRE CAS DU RÉCIT. Il y est question de l'abord de la question du récit dans la cure analytique, en institution,

dans l'analyse des pratiques et au travers de l'expérience d'un atelier d'écriture.

Ce 8 juin 2023



IPOP Samedi 17 juin 2023

Xavier Gallut Espace Franquin – Angoulême Salle Le Foyer 14h – 17h Participation : 10 euros Suite de l'intervention du 25 mars 2023

De la narration empêchée à la vie narrative...

La novlangue, la prolifération des diagnostics et des protocoles standardisés rendent difficile le déploiement et la mise en jeu des récits cliniques dans les institutions de soin et d'éducation. Il sera question ici de répérer les enjeux institutionnels et idéologiques de cette narration empêchée, puis d'aborder les modalités et les usages du récit dans différents dispositifs : la cure analytique, "l'analyse des pratiques", l'atelier d'écriture.

Le 17 juin 2023 :

Après avoir évoqué, le 25 mars dernier, le malaise dans les institutions et l'empêchement d'une "parolisation clinique", il sera question dans ce second temps d'apprécier les manières dont la vie narrative se déploie dans des lieux hétérotopiques : la cure analytique, l'analyse des pratiques professionnelles, l'atelier d'écriture. Des rêves curatifs de Winnicott au musement de Perceval, du récit raisonnable au récit déraisonnable et à la sensorialisation des signifiants, le récit se fait parfois dé-récit, puis re-récit...


Ce 3 avril 2023 :


Vous trouverez sur notre blog les Actes de la journée du 25 mars: Faire cas du récit

avec les textes de X. Gallut, M. Kohn, P. Lacadée ainsi que deux articles de P. Rassat:

Quadrillage législatif et L'inconscient et le pangolin ( en cliquant sur l'onglet Blogs).

Par ailleurs, ci- joint l'annonce de la conférence-performance Schizomètres qui aura lieu

le samedi après-midi 13 mai 2023 (14h - 17h 30)


I.P.O.P


Interrogation psychanalytique d’orientation profane propose une conférence - performance théâtrale le samedi 13 mai 2023 - Chez Paul - 8 place Francis Louvel - Angoulême, 14h à 17h 30 - - Inscriptions - Réservations: 20 euros, 06.10.73.16.33 ou 06. 71.30.02.77 -

Marco Decorpeliada (1947-2006) catalogué malade mental a répliqué à son diagnostic - étiquetage, en établissant une correspondance entre les codes attribués aux troubles mentaux dans le D.S.M.V et ceux du catalogue de produits SURGELÉS. Il traque les manques criants de la nosographie sur des portes de congélateurs. Sa production artistique prend le savoir psychiatrique congelé à son propre jeu dans une guérilla joyeuse, ironique, spirituelle, parodique et néanmoins d’une rigoureuse logique. ___________________________


Ce 30 janvier 2023


Vous trouverez ci-joint le programme de la journée d'étude du 25 mars 2023:

"FAIRE CAS DU RÉCIT dans l'approche des symptômes ":



.Argument

Par les temps qui courent, surtout dans les institutions, il semble bien que le référentiel informatique couplé à la déferlante d’une novlangue (qui voudrait évacuer toute équivoque) formate tout discours en données (excluant toute maldonne) qu’il faudrait rentrer, à tout prix, dans un tableau Excel, au détriment d’une clinique du tableau. Ce serait la performance, par excellence. Ça réduit comme une peau de chagrin, la voix, le grain du texte qu’empruntent celles ou ceux qui viennent parler de leurs symptômes. Mais, rappeler cette exigence du récit ne saurait nous faire tomber dans une présentation du cas qui virerait à l’illustration ou à la vérification de ladite « vignette » clinique, sensée coller avec la théorie. Dès lors, quel régime de la narration mettre en pratique? Un cas peut-il se construire, passer à formalisation? Il est probable, aussi, que la dimension littéraire de l’écriture puisse faire enseignement. le samedi 25 mars 2023 Angoulême - Espace Franquin - Salle Paces - de 9h à 12h, et de 14h à 17h. Participation: 20 euros _____________


PROGRAMME

9h - 9h 30: Accueil

9h 30 - 10h: Présentation de la journée

10h - 11h: Xavier Gallut, psychologue clinicien, psychanalyste, Angoulême : La « novlangue », la prolifération des diagnostics et des protocoles standardisés rendent difficile le déploiement et la mise en jeu des récits cliniques dans les institutions de soin et d'éducation. Il sera question ici de repérer les enjeux institutionnels et idéologiques de cette narration empêchée, puis d'aborder les modalités et les usages du récit dans différents dispositifs : la cure analytique, "l'analyse des pratiques", l'atelier d'écriture.

11h - 12h : Max Kohn, psychanalyste, Paris: Comment penser le récit dans la psychanalyse ... que ce soit en institution ou dans une pratique privée? Est-ce que la définition d’Aristote du récit comme mise en intrigue des actions représentées suffit? À partir d’un exemple clinique, nous verrons ce qu’il en est.

12h - 14h: Pause-repas

14h - 15h: Guy Le Gaufey, psychanalyste École lacanienne de psychanalyse, Paris : La psychanalyse pourrait passer pour la terre d’élection du cas: la priorité qu’elle accorde à la singularité de l’individu, le temps passé à son écoute... Mais il y a un os, d’autant plus résistant qu’il est sournois et que Freud qualifiait de « correction humiliante pour notre scientificité » : le transfert. On s’appliquera à voir la chose sous cet angle.

15h - 16h: Jérémie Salvadero, psychanalyste, L’Instance lacanienne, Paris: Le drame de la communication entre analystes: puisque la situation ne supporte pas un tiers, rien ne prépare le psychanalyste à discuter de son expérience avec son voisin. Alors, des moyens indirects sont appelés à résoudre cet impasse. Le drame viendrait des artifices que les analystes produisent pour suppléer à cette difficulté, qu’ils soient maître-mots ou vignette clinique.

16h - 17h : Philippe Lacadée, École de la Cause freudienne, Bordeaux: « Le style est une attitude » déclare Robert Walser qui ajoute: « Quiconque se comporte bien a du style. Avoir le sens du style est un plaisir. ». Le style serait la forme désignant un mode commun du traitement symbolique de la jouissance.

17h- 17h 30: Discussion générale

Modulation: Jean Louis Sous

BIBLIOGRAHIE

Xavier Gallut: 2019. "L'analyse des pratiques : inscrire, muser, interpréter", VST, 2019/2, n°142, p.72-77. Guy Le Gaufey: Le cas en psychanalyse, Epel, 2020 Max Kohn: Le récit dans la psychanalyse, MJW, Fédition, 2014. Philippe Lacadée: Robert Walser, Le promeneur ironique, Éditions Michele, 2015 Jérémie Salvadero: Qu’est-ce qui pousse l’analyste à faire cas? Revue Essaim, N° 28. Jean Louis Sous: La bocca della verità, Prendre langue avec un enfant, L’Harmattan, 2021. _____________________






Ce 16 janvier 2023


IPOP vous propose une reprise des séances de la série "EN THÉRAPIE"

pour une analyse de la conduite des entretiens , des interventions du thérapeute, ainsi que du mode de supervision. Cet atelier s'adresse à tout public intéressé par cette série.


les jeudis 2 mars, 6 avril, 4 mai, 8 juin, 14 septembre, 12 octobre 2023

de 20h à 22h, 18 Bis Avenue Du Général De Gaulle, SOYAUX.


Pour les inscriptions vous pouvez contacter Xavier Gallut au 06.10.73. 16. 33.

Participation : 20 euros, les six séances.











Ce 18 décembre 2022


Une réunion d'IPOP s'est tenue samedi 17 décembre 2022, à Soyaux.

Après avoir fait un bilan de l'activité d'Ipop pour l'année qui va bientôt s'achever, il a été abordé les projets pour 2023.

L'adhésion annuelle à Ipop est fixée à 30 euros et permettra une entrée libre pour une journée d'étude, par exemple.

Trois temps de travail sont prévus en 2023 :

- une représentation théâtrale suivie d'un débat, à partir du livre de Marco Decorpeliada "Schizomètre. Petit manuel de survie en milieu psychiatrique". Avec la participation de Yan Pélissier, et d'autres. Cette mise en scène parodie l'application d'un D.S.M.5 conçu comme un codage des produits congelés présentés par les codes de chez Picard.

- une journée d'étude ayant pour thème "Le récit", avec parmi d'autres, Guy Le Gaufey et Max Kohn, à confirmer). Cette thématique nous paraît d'actualité dans la mesure où cette dimension narrative, littérale du cas, du tableau clinique, est, aujourd'hui, écrasée par un recours systématique à un enregistrement par tableau Excel proposant cases grilles et échelles.

- une demi-journée ou une journée : "Winnicott avec Lacan ?".


Les dates et les lieux seront précisés au fur et à mesure des avancées dans l'organisation de ces différents temps.


Ce 15 novembre 2022


Bonjour,

À partir de janvier 2023, des ateliers d'écriture seront proposés à Soyaux. Vous trouverez les informations en pièces jointes. Rien n'est figé, des modifications pourront être apportées en fonction des groupes. Je vous remercie de bien vouloir communiquer cette information autour de vous, à des collègues et à des amis, à des institutions de soin ou d'éducation, à des associations, à des centres de formation.... D'autres ateliers seront proposés par la suite...

Il est préférable que les personnes intéressées me contactent pour en parler.

Merci.

Bien à tous.

Xavier Gallut, psychologue, psychanalyste.





Ce 8 novembre 2022.


- INVITATION -


I.P.O.P propose une réunion, le samedi 17 décembre à 14h,

18 Bis Avenue du Général De Gaulle, Soyaux, afin de faire un état

des lieux du dispositif, de recueillir avis, initiatives, projets pour l'année 2023. Vous pourrez également vous inscrire dans cet agencement ou renouveler votre cotisation pour l'année 2023. Vous avez aussi la possibilité de le faire directement en adressant un chèque de 30 euros à notre trésorier: Jean-Marie Lecointre: 13 rue Gaston Agard, 16 800, Soyaux.



Ce 18 octobre 2022

Les Actes de la journée d'étude intitulée "Vous avez dit"réel"?"

sont publiés sur le blog du site. Vous pouvez donc les consulter.

Sur "Vous aves dit réel? " (I), d'ores et déjà, vous trouverez les textes de Catherine Allaire, Érik Porge et Béatrice Duwelz.

Sur "Vous avez dit réel?" (II) à venir, seront publiés les interventions de Jean Louis Sous et Philippe Lacadée.





Ce 19 septembre 2022



Jean Louis Sous, à l’invitation de la paroisse de Ma Campagne


proposera un « séminaire » intitulé:


ON ABUSE UN ENFANT EN L’ÉGLISE


les jeudis 6 octobre, 17 novembre, 15 décembre 2022


de 20h à 22h


2, Boulevard Jean Moulin - 16 000 - Angoulême


ARGUMENT


« On savait déjà, depuis longtemps, mais on ne nous a pas cru. On n’a rien voulu voir ou entendre », confient, souvent fidèles et croyants.

L’ouverture de ce séminaire, au-delà de l’anonymat de ce « on », tentera de discerner les niveaux de responsabilité en jeu dans la couverture de ces agissements. Comment recevoir la notion de symptôme « systémique »de l’Église? Seront aussi interrogés les ressorts qui animent ces abuseurs (autorité et biais spirituels) ainsi que les séquelles de la vie psychique des abusés. Le verbe « abuser » peut résonner de manière polyphonique : abus de pouvoir qui place l’enfant sous assujettissement, tromperie, duperie sur ce type de relation, abus du langage spirituel dans le recours à la confession comme pardon de ces actes (viols, prédation). Comment interpréter la question du Mal au regard de ces transgressions sexuelles? Peut- on soutenir que la pédophilie serait « amour de l’enfant » ?

Témoignages, faits divers, citations bibliques et évangéliques, références philosophiques, psychanalytiques, œuvres romanesques viendront tresser les fils de ce cheminement.









Ce 18 septembre 2022


Divan d'Ouest (Association psychanalytique bordelaise) vous informe d'une rencontre avec Yan Diener autour de son livre L.Q.I, le samedi 8 octobre à 15h, à la Maison Cantonale de Bordeaux Bastide, 80 rue du Château neuf, Tram A, sortie Jardin Botanique.



Ce 31 juillet 2022


Vous pouvez lire, sur le blog Champ psychanalytique, le commentaire de Xavier Gallut sur le dernier livre de Joseph Rouzel: Psychose et écriture.


Ce 9 juillet 2022


Vous trouverez ci-joint le programme de la journée d'étude intitulée: "Vous avez dit RÉEL?"



IPOP Causeries...


Psychanalyse et Cité

Dans le cadre des activités d'Ipop, il est proposé un temps de rencontre et d'échange qui se déroulera à raison d'une fois par mois, durant deux heures environ. Cet espace de parole est ouvert à toute personne voulant engager ses questions, évoquer une expérience clinique (soin, éducation, enseignement... en institution ou en cabinet), parler d'un film, d'un livre ou d'un article, d'un fait de société, d'une production artistique ou culturelle... A partir du matériel proposé et du rebondissement de la parole vive une lecture renouvelée pourrait prendre forme et s'affiner dans cet espace.

Pour commencer ce temps sera animé par Xavier Gallut, seul ou avec quelqu'un d'autre. L'animation pourra "tourner" et des invités pourront être sollicités. Le nombre de participants est limité à 10, pas de participation financière.


Les rencontres auront lieu au 18 bis, avenue du Général de Gaulle, à Soyaux.


Rendez-vous samedi 24 septembre 2022, à 14 heures. Les modalités d'organisation et de travail seront précisées, un calendrier sera établi à l'issue de cette première rencontre.


Me contacter pour s'inscrire : 06 10 73 16 33 ou gallut.xavier@orange.fr



Ce 15 mai 2022


Vous trouverez le compte-rendu de la journée d'étude d'I.P.O.P du samedi 9 avril 2022

sur le Blog: Sexuation de l'enfant.



Ce 7 mai 2022


Le cinéma Le Club de Barbezieux recevra Nathalie Vannereau pour son documentaire

Sous le ciel d'Augiéras, le mardi 31 mai 2022 à 20h 30'.

La rencontre sera animée par Alexandra Pruvot, membre de l'A.C.F et Phippe Lacadée

psychiatre, psychanalyste, auteur de François Augiéras, l'Homme solitaire et la voie du Réel.

Par ailleurs, Philippe Lacadée sera invité pour une journée d'étude de I.P.O.P, qui aura lieu au mois de septembre 2022, intitulée:

VOUS AVEZ DIT "réel"?

Sera interrogée, justement, cette notion de "réel" à travers différentes approches (neurologique, physique quantique, philosophique, psychanalytique).

Des informations complémentaires vous seront données d'ici la fin du mois de juin

sur la date de la Journée ainsi que sur le nom des intervenants et le titre de leurs interventions.





Voici le programme de la demi-journée d'études sur la " Sexuation de l'enfant "

Samedi 9 avril 2022, 13h 30 - 18h - Espace Franquin, Angoulême -




ARGUMENT


« Être distingué fille ou être distingué garçon lors de sa venue au monde semble ne pas ouvrir les mêmes voies aux autres et aux uns. Pourtant les êtres parlants bénéficient pendant l’enfance d’une certaine liberté quant à leurs identifications sexuées. C’est un champ d’exploration et de curiosité qui, à l’occasion, n’est pas sans susciter quelque trouble. Les psychanalystes, depuis Freud, ont enregistré les traces de ce trouble qui habite chaque être parlant, dès sa venue au monde. Les enfants édifient très tôt des « théories sexuelles » pour rendre compte des énigmes que sont l’existence de deux sexes et la venue aux monde des enfants. Bien étrange ce « sexuel » selon Freud, cette dimension où se nouent la vie intellectuelle la plus logique, l’imagination la plus débridée et le réel de satisfactions quelquefois angoissantes qui frappent le corps. C’est vraiment une aventure qui intéresse aussi bien Harry Potter que la Reine des Neiges, Der kleine Hans qu’Alice in wonderland. Chacune et chacun, avec son style, créatures de fiction ou enfants de chair et d’os, découvrent ou font découvrir qu’être sexué ne s’assure d’aucune identité préalable et n’assure aucune identité à- venir : c’est toujours un événement. D’où l’aventure. D’où la parenté avec le symptôme, qui fait événement dans la vie d’un enfant. Suivre la voie du symptôme - c’est-à-dire ce qui rate et est source de souffrance pour ce garçon ou pour cette fille-là - est pour le praticien et pour l’éducateur un chemin assuré où il peut accompagner l’enfant dans cette aventure singulière d’être sexué, sans avoir à prôner d’idéaux normatifs. »

PROGRAMME


13h 30 - 14h. : Accueil 14h - 14h 30 : Présentation 14h 30 - 15h 30: Daniel Roy : Être sexué, une aventure d’enfance 15h 30 - 16h 30: Maria Torres Ausejo : Être une fille, une lettre qui opère 16h 30 - 17h: Pause 17h - 18h: Jean Louis Sous: Le petit Hans rattrapé par Herbert Graf ou les coulisses d'un cas


Ce 4 février 2022


IPOP vous informe que le "séminaire" que Jean Louis Sous a tenu à Angoulême (automne 2019 - printemps 2020) a été publié aux Éditions L'Harmattan sous le titre Avatars de la perversion (version papier revue et augmentée).


Ce 29 janvier 2022.


Vous trouverez sur le blog d'IPOP, la publication de Xavier Gallut sur Le Malaise dans l'institution (champ institutionnel).

À l'issue de son intervention, les correspondants d' Ipop (ce jour, présents) ont décidé que la cotisation pour l'année 2022 serait portée à 30 euros pour celles et ceux qui souhaitent s'inscrire dans ce dispositif (cet argent servant à la location des salles et aux frais occasionnés par des invitations extérieures). Cette "mise" vous donne occasion à publications de textes et à possibilité d'intervenir et de commenter d'autres parutions.

Pour le renouvellement des cotisations ou de nouvelles inscriptions , vous pouvez contacter notre trésorier: Jean-Marie Lecointre: jmlecointre@club-internet.fr


Par ailleurs, d'ores et déjà, IPOP peut vous annoncer l'invitation de Daniel Roy (psychanalyste membre de l'École de la Cause freudienne) pour le samedi après-midi, 9 avril 2022 (juste un jour avant le premier tour des élections présidentielles!) à l'Espace Franquin, de 13h 30 à 18h autour de la thématique: Être sexué, une aventure d'enfance.


Ce 11 décembre 2021


Le samedi 22 janvier il sera proposé la troisième et dernière intervention portant sur le "Malaise", en s'intéressant cette fois-ci au "Malaise dans l'institution". Une petite présentation sera envoyée dans un prochain mail. Cette intervention sera réalisée par Xavier Gallut, elle aura lieu de 14h à 17h à la salle Le Foyer de l'espace Franquin à Angoulême. A la suite, un échange avec les participants qui le souhaitent permettra de faire le point sur les activités d'Ipop, celles déjà réalisées et celles à venir, ainsi que sur l'adhésion pour 2022.

Bien à tous.

Xavier Gallut, correspondant IPOP.


« Malaise dans l’institution »


par Xavier Gallut


Samedi 22 janvier 2022


14h – 18h / Salle PACES –

Espace Franquin à Angoulême


Participation : 10 euros



Dans cette troisième intervention concernant le « malaise » il sera question de l’institution, du malaise dans les institutions sociales, médico-sociales, sanitaires. Dans un temps devenu plus incertain, il semblerait que les institutions n’encodent plus les probabilités, que la désagrégation des mythes et des rites institutionnels entament considérablement le « contrat narcissique ». Il sera également interrogé les effets sur/dans l'institution de l’idéologie néo-libérale, de la novlangue et du « discours managérial ».


Quelques références bibliographiques :


Aulagnier, P. 1975. La violence de l’interprétation, Paris, PUF

Dardot, P. Laval, C. 2010. La nouvelle raison du monde. Essai sur la société néolibérale, Paris, La Découverte

Douglas, M. 2000. Comment pensent les institutions ?, Paris, La Découverte

Foucault, M. 1971. L’Ordre du discours, Paris, Gallimard

Freud, S. 1914. « Pour introduire le narcissisme », in La vie sexuelle, Paris, PUF, 1969

Freud, S. 1921. « Psychologie des foules et analyse du moi », in Essais de psychanalyse, Paris, Payot, 1981

Kaës, R. 2014. Les alliances inconscientes, Paris, Dunod

Lacan, J. 1991. Le Séminaire. L’envers de la psychanalyse, livre XVII, Paris, Seuil

Stiegler, B. 2019. « Il faut s'adapter ». Essai sur un nouvel impératif politique, Paris, Gallimard




Ce 5 décembre 2021


Vous trouverez dans la rubrique BLOGS, la publication de trois interventions qui ont eu lieu lors de la journée d'invitation de Joseph ROZEL autour d'une réflexion sur l'actualité de ces trois métiers impossibles selon Sigmund Freud : gouverner, éduquer, psychanalyser.



Ce 9 octobre 2021



À titre de document pour la journée du 20 novembre,

ci- joint la traduction de la préface de Freud au texte de Aïchhorn: Jeunes en souffrance


GELEITWORT ZUR ERSTEN AUFLAGE (1925), August Aichhorn, Verwahrloste jugend

VON SIGMUND FREUD


Sigmund Freud, Préambule à la première édition (1925)



De toutes les applications de la psychanalyse, aucune n'a suscité autant d'intérêt, éveillé autant d'espoir et, par conséquent, attiré autant de collaborateurs compétents, que son application à la théorie et à la pratique de l'éducation des enfants. Il est facile de comprendre ce phénomène. L'enfant est devenu l'objet principal de la recherche psychanalytique ; il a, dans ce rôle, pris le relais du névrosé, qui avait constitué le point de départ de son travail. L'analyse a mis au jour, chez le malade comme chez le rêveur et l'artiste, l'enfant qui continue à mener sa vie sans avoir guère changé, elle a mis en lumière les forces pulsionnelles et les tendances qui impriment à l'être enfantin le sceau qui lui est propre, elle a suivi enfin les voies évolutives qui le mènent jusqu'à la maturité de l'adulte. Il n'est donc pas étonnant que soit né l'espoir de voir l'effort psychanalytique déployé autour de l'enfant servir l'activité éducative, dont le but est de guider l'enfant sur la voie qui le mènera à la maturité, de le stimuler et de le garantir de tous errements.

Personnellement, je n'ai pris qu'une part bien modeste à cette application de la psychanalyse. J'avais fait mien très tôt le bon mot qui veut qu'il y ait trois métiers impossibles — éduquer, soigner, gouverner —, et j'étais suffisamment sollicité par la deuxième de ces tâches. Ce n'est pas pour autant que je méconnais la valeur sociale élevée que le travail de mes amis éducateurs est en droit de revendiquer.

Le présent livre du Président A. Aichhorn se penche sur un fragment du grand problème, sur l'influence de l'éducation (spécialisée) sur les jeunes carencés. L’auteur a œuvré pendant de longues années à son poste de directeur des établissements municipaux d'éducation protégée avant de faire la connaissance de la psychanalyse, son comportement envers les jeunes pris en charge trouvait sa source dans l'intérêt chaleureux qu'il portait au destin de ces malheureux, et une intuition empathique de leurs besoins psychiques le guidait sur la juste voie. D'un point de vue pratique, la psychanalyse ne pouvait guère lui enseigner grand chose de nouveau, mais elle lui donna un aperçu théorique clair du bien-fondé de son action, et lui permit de la présenter à autrui comme une activité fondée sur des principes.

On ne peut exiger de tout éducateur ce don de compréhension intuitive. Deux leçons me semblent résulter des expériences et des succès du Président Aichhorn. La première, c'est que l'éducateur doit avoir une formation psychanalytique, car dans le cas contraire, l'objet de ses efforts, l'enfant, restera une énigme inaccessible. Cette formation s'acquiert au mieux lorsque l'éducateur lui-même se soumet à une analyse, lorsqu'il la vit « à même son corps ». L'enseignement théorique de l'analyse, en effet, ne conduit pas à une profondeur suffisante et ne suscite aucune conviction.

La deuxième leçon semble plutôt conservatrice, elle affirme que le travail éducatif est une discipline sui generis, qui ne doit pas être confondue avec l'approche psychanalytique, ni remplacée par elle. La psychanalyse de l'enfant peut être sollicitée par l'éducation comme un moyen auxiliaire. Mais elle n'est pas destinée à prendre sa place. Non seulement des raisons pratiques l'interdisent, mais encore des réflexions théoriques le déconseillent. Le rapport qu'entretiennent éducation et travail psychanalytique sera probablement soumis à un examen approfondi dans un avenir proche. Je me bornerai ici à quelques indications sommaires. Il ne faut pas se laisser induire en erreur par le principe, par ailleurs pleinement justifié, selon lequel la psychanalyse du névrosé adulte peut être assimilée à une rééducation. Un enfant, quand bien même serait-il un enfant dévoyé et carencé, n'est précisément pas encore névrosé, et la rééducation est quelque chose de radicalement différent de l'éducation d'un être encore inachevé. La possibilité de traitement analytique repose sur des conditions parfaitement déterminées, que l'on peut regrouper sous le chef de la « situation analytique », elle exige l'accès à un plein développement de certaines structures psychiques, ainsi qu'une attitude particulière à l'égard de l'analyste. Lorsque ces éléments font défaut, comme c'est le cas chez l'enfant, chez le jeune carencé et, en règle générale aussi, chez le criminel impulsif, il convient de mettre en œuvre une pratique autre que l'analyse, pratique qui convergera toutefois avec elle dans son intention. Les chapitres théoriques du présent ouvrage apporteront au lecteur une première orientation dans la multiplicité de ces possibilités.

J'ajoute encore une conclusion dont l'importance ne concerne plus la théorie de l'éducation, mais le statut de l'éducateur. Si l'éducateur a appris la psychanalyse en l'expérimentant sur sa propre personne et s'il se trouve en situation de l'employer dans des cas limites et mixtes pour étayer son travail, il faut de toute évidence lui autoriser l'exercice libre de l'analyse, et non vouloir l'en empêcher pour des motifs qui ne relèveraient que de l'étroitesse d'esprit.

(Traduction de Marc Géraud, parue dans August Aïchhorn, Jeunes en souffrance , Editions du Champ Social)


Von allen Anwendungen der Psychoanalyse hat keine soviel Interesse gefunden, soviel Hoffnungen erweckt und demzufolge soviele tüchtige Mitarbeiter herangezogen wie die auf die Theorie und Praxis der Kindererziehung. Dies ist leicht zu verstellen. Das Kind ist das hauptsächliche Objekt der psychoanalytischen Forschung geworden: es hat in dieser Bedeutung den Neurotiker abgelöst, an dem sie ihre Arbeit begann. Die Analyse hat im Kranken das wenig verändert fortlebende Kind aufgezeigt wie im Träumer und im Künstler, sie hat die Triebkräfte und Tendenzen beleuchtet, die dem kindlichen Wesen sein ihm eigenes Geprägt geben und die Entwicklungswege verfolgt, die von diesem zur Reife des Erwachsenen führen. Kein Wunder also, wenn die Erwartung entstand, die psychoanalytische Bemühung um das Kind werde der erzieherischen Tätigkeit zugute kommen, die das Kind auf seinem Weg zur Reife leiten, fördern und gegen Irrungen sichern will.

Mein persönlicher Anteil an dieser Anwendung der Psychoanalyse ist sehr geringfügig gewesen. Ich hatte mir frühzeitig das Scherzwort von den drei unmöglichen Berufen — als da sind: Erziehen, Kurieren, Regieren — zu eigen gemacht, war auch von der mittleren diese Aufgaben hinreichend in Anspruch genommen. Darum verkenne ich aber nicht den hohen sozialen Wert, den die Arbeit meiner pädagogischen Freunde beanspruchen darf.

Das vorliegende Buch des Vorstandes A. Aichhorn beschäftigt sich mit einem Teilstück des grossen Problems, mit der erzieherischen Beeinflussung der jugendlichen Verwahrlosten. Der Verfasser hatte in amtlicher Stellung als Leiter städtischer Fürsorgeanstalten lange Jahre gewirkt, ehe er mit der Psychoanalyse bekannt wurde. Sein Verhalten gegen die Pflegebefohlenen entsprang aus der Quelle einer warmen Anteilnahme an dem Schicksal dieser Unglücklichen und wurde durch eine intuitive Einfühlung in deren seelische Bedürfnisse richtig geleitet. Die Psychoanalyse konnte ihn praktisch wenig Neues lehren, aber sie brachte ihm die klare theoretische Einsicht in die Berechtigung seines Handelns und setzte ihn in den Stand, es vor anderen zu begründen.

Man kann diese Gabe des intuitiven Verständnisses nicht bei jedem Erzieher voraussetzen. Zwei Mahnungen scheinen mir aus den Erfahrungen und Erfolgen des Vorstandes Aichhorn zu resultieren. Die eine, dass der Erzieher psychoanalytisch geschult sein soll, weil ihm sonst das Objekt seiner Bemühung, das Kind, ein unzugängliches Rätsel bleibt. Eine solche Schulung wird am besten erreicht, wenn sich der Erzieher selbst einer Analyse unterwirft, sie am eigenen Leibe erlebt. Theoretischer Unterricht in der Analyse dringt nicht tief genug und schafft keine Überzeugung.

Die zweite Mahnung klingt eher konservativ, sie besagt, dass die Erziehungsarbeit etwas sui generis ist, das nicht mit psychoanalytischer Beeinflussung verwechselt und nicht durch sie ersetzt werden kann. Die Psychoanalyse des Kindes kann von der Erziehung als Hilfsmittel herangezogen werden. Aber sie ist nicht dazu geeignet, an ihre Stelle zu treten. Nicht nur praktische Grunde verbieten es, sondern auch theoretische Überlegungen widerraten es. Das Verhältnis zwischen Erziehung und psychoanalytischer Bemühung wird voraussichtlich in nicht ferner Zeit einer gründlichen Untersuchung unterzogen werden. Ich will hier nur Weniges andeuten. Man darf sich nicht durch die übrigens vollberechtigte Aussage irreleiten lassen, die Psychoanalyse des erwachsenen Neurotikers sei einer Nacherziehung desselben gleichzustellen. Ein Kind, auch ein entgleistes und verwahrlostes Kind, ist eben noch kein Neurotiker und Nacherziehung etwas ganz anderes als Erziehung des Unfertigen. Die Möglichkeit der analytischen Beeinflussung ruht auf ganz bestimmten Voraussetzungen, die man als „analytische Situation“ zusammenfassen kann, erfordert die Ausbildung gewisser psychischer Strukturen, eine besondere Einstellung zum Analytiker. Wo diese fehlen, wie beim Kind, beim Jugendlichen Verwahrlosten, in der Regel auch beim triebhaften Verbrecher, muss man etwas anderes machen als Analyse, was dann in der Absicht wieder mit ihr zusammentrifft. Die theoretischen Kapitel des vorliegenden Buches werden dem Leser eine erste Orientierung in der Mannigfaltigkeit dieser Entscheidungen bringen.

Ich schliesse noch eine Folgerung an, die nicht mehr für die Erziehungslehre, wohl aber für die Stellung des Erziehers bedeutsam ist. Wenn der Erzieher die Analyse durch Erfahrung an der eigenen Person erlernt hat und in die Lage kommen kann, sie bei Grenz- und Mischfällen zur Unterstützung seiner Arbeit zu verwenden, so muss man ihm offenbar die Ausübung der Analyse freigeben und darf ihn nicht aus engherzigen Motiven daran bindern wollen.



Ce 25 septembre 2021


IPOP invite Joseph Rouzel : Eduquer, soigner, gouverner Actualité des métiers impossibles

Samedi 20 novembre 2021, 9h30 - 17h Salle PACES – Espace Franquin – 1 ter boulevard Berthelot – 16000 ANGOULEME

ARGUMENT

Le monde contemporain nous amène à questionner notre manière de penser, d'agir et de travailler dès lors qu'il s'agit d'éduquer et/ou de soigner. Dans le cadre des activités d'Ipop il paraissait important d'organiser la possibilité d'un questionnement profane autour des "métiers impossibles", dans une époque parfois si déroutante. En 1937, Freud avançait qu'analyser serait le troisième des "métiers impossibles" parce que l'on peut être sûr d'un "succès insuffisant". Les deux autres métiers, connus depuis beaucoup plus longtemps, seraient éduquer et gouverner. Faut-il considérer ce "succès insuffisant" comme un échec ou comme un inachèvement ? A quelles considérations politiques, éthiques et cliniques, l'inachèvement pourrait-il nous amener ? Comment entendre "métiers impossibles" ? La "guérison" ne viendrait-elle pas de surcroît ? Joseph Rouzel, bien connu dans le champ du travail social et dans celui de la psychanalyse pour ses publications et ses prises de position, sera notre invité pour cette première journée.

Bibliographie :

Aichhorn, A. 1925. Jeunes en souffrance, Champ Social Editions, Nîmes (2000) Fain, M. Cifali, Mi. Enriquez, E. Cournut, J. 1987. Les Trois Métiers impossibles, Les Belles Lettres, Paris Freud, S. 1937. L'Analyse finie et l'analyse infinie suivi de Constructions dans l'analyse, PUF, Paris (2019) Gori, R. 2016. "Gouverner, éduquer et analyser : trois métiers impossibles" ?, in Cliniques Méditerranéennes, n°94, p.159-176


Important : Pass sanitaire obligatoire (si prolongement après le 15 novembre) Participation : 20 euros Chèque à l'ordre de : M. LECOINTRE Jean-Marie – 13 rue Gaston Agard – 16800 SOYAUX + Fiche d'inscription A faire parvenir avant le 15 novembre 2021 Renseignements : 06 10 73 16 33



ORGANISATION DE LA JOURNEE


- 9h30 : Accueil des participants

- 10h: Xavier Gallut, psychologue clinicien, psychanalyste De l'inachèvement...

- 10h 45: Joseph Rouzel, psychanalyste, responsable de Psychasoc

"Drei unmöglichen Berufen" (trois métiers impossibles)

- 12h 15 : Pause-déjeuner - 14h: Jean-Jacques Lepitre, psychanalyste "Des métiers impossibles à l'impossible des métiers"


- 15h 15: Jean-Louis Sous, psychanalyste "La guérison viendrait, en quelque sorte, de surcroît..."


- 16h 30: Joseph Rouzel

Conclusion


17h: Fin




Ce 18 août 2021



Le dispositif Ipop accueillera Geneviève Allier pour une conférence-débat autour de son livre:


Clinique orthophonique avec éthique psychanalytique


le samedi 11 septembre 2021, de 14h à 18h à l'Hôtel Mercure- Angoulême - Entrée 15 euros.





Mardi 29 juin 2021


Vous trouverez la publication de la deuxième intervention de Xavier Gallut (Malaise dans la Culture II) du samedi 19 juin 2011, à la rubrique: Contre-champ culturel, sur le blog du site Ipop ainsi qu'une étude sur la question psychosomatique, " Le cancer du sens " (Champ psychanalytique) de Jean Louis Sous en résonance avec une lecture, par un cartel, des Quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse ( Paris, Seuil, 1973 p. 215)





Samedi 4 juin 2021


L'intervention de Xavier Gallut dont vous pouvez lire l'argument ci-dessous aura donc lieu le

samedi 19 juin 2021, à l'Espace Franquin (salle le Foyer), de 14h à 17h, à Angoulême. Dès 13h 30, une possibilité de restauration et de discussions autour d'un café vous sera offerte.




Lundi 26 avril 2021


Ci-joint l'argument de la prochaine intervention de Xavier Gallut sur Le Malaise dans la Civilisation (Acte II) prévue pour le samedi 19 juin 2021 (lieu à préciser)


"Malaise dans la culture"

Xavier Gallut

Samedi 19 juin 2021

14h – 17h

Participation 10€


Comment penser le "malaise contemporain" ?

Les violences s’accroisseraient et seraient banalisées, les figures d’autorité se déliteraient, les conduites toxicomaniaques seraient de plus en plus fréquentes, les états dépressifs deviendraient monnaie courante, le rapport au corps, à la sexualité et à la mort, se modifierait de manière tout à fait inédite. Le ciel serait vide, Dieu ne serait plus. La vie politique serait sans projet, les idéologies se déferaient, les grands textes et les récits n’organiseraient plus la vie sociale. Jusqu’alors la vie sociale et culturelle avait été organisée par des grands textes, religieux ou politiques notamment. Ils constituaient des lieux organisés par le langage et permettaient de penser le monde, de se penser dans le monde, d’envisager sa vie en fonction de ce qui faisait office de savoir. Or, nous assisterions aujourd’hui à la chute inéluctable et vertigineuse de l’Autre, à l’avènement de la société des frères que Lacan avait évoquée en son temps. Le désir cèderait sa place à son envers la jouissance. Dans Malaise dans la civilisation (1929) Freud avait montré que la culture ne pouvait s’ériger qu’à partir du renoncement pulsionnel que le sujet payait par le symptôme. La castration permettait la quête de l’objet rendue possible par son éclipse. Or, nous assisterions aujourd’hui à une sorte de défi plutôt qu’à un renversement puisque l’objet serait présent dans le champ de la "réalité". Il conviendrait d’en jouir. Du patriarcat au matriarcat, de l’économie du signifiant renvoyant à un autre signifiant à celle du signe renvoyant à la chose, de la parole à l’image, du refoulement au défi, de la névrose à la perversion généralisée… De la perversion comme ultime rempart à la psychose....

Outre les constats, discutables, disons à discuter, il sera abordé ce qui alimente la perspective décliniste, à savoir le déclin de la fonction paternelle, le déclin supposé de la fonction paternelle. Puis, des conséquences sur l'économie psychique du sujet contemporain : psychose ordinaire ? perversion ordinaire (et généralisée) ? Etat limite ?


Samedi 3 avril 2021


Vous trouverez la publication de l 'intervention de Xavier Gallut sur le Malaise de la Culture

à la rubrique Champ psychanalytique. Si vous souhaitez réagir à ce commentaire du texte freudien, vous pouvez nous le faire savoir.


Actualités / Initiatives


Le 9 février 2021


Ci- joint, un texte de présentation annonçant la lecture et le commentaire du texte freudien:


"Malaise dans la culture" Xavier Gallut Samedi 27 mars 2021- Modification du lieu: Espace co-working (près du Théâtre d'Angoulême), 24 Avenue des Maréchaux 14h – 17h 12 places disponibles – participation 10€ - Inscription : gallut.xavier@orange.fr

Le 28 juillet 1929, Freud écrit à Lou Andréas Salomé :

"Très chère Lou... ce livre traite de la culture, du sentiment de culpabilité, du bonheur et d'autres choses élevées du même genre et me semble, assurément à juste titre, tout à fait superflu quand je le compare à mes travaus précédents qui procédaient toujours de quelque nécessité intérieure. Mais que pouvais-je faire d'autre ? Il n'est pas possible de fumer et de jouer aux cartes toute la journée. Je ne peux plus faire de longues marches et la plupart des choses qu'on lit ont cessé de m'intéresser. J'écris et le temps passe ainsi très agréablement. Tandis que je m'adonne à ce travail, j'ai découvert les vérités les plus banales".

En retournant freudiennement au Malaise, il sera notamment question de la culture, du bonheur, du plaisir et du déplaisir, des pulsions et de la sublimation, du narcissisme et de l'amour du prochain, de la genèse du surmoi. Puis, pour commencer à esquisser le malaise contemporain, du malaise constitutif de la culture, de l'Un comme croyance relativement partagée, de la vitesse, de la prolifération des discours et des images...

A titre indicatif quelques références qui seront précisées ultérieurement : Freud: "Le malaise dans la culture", "Au-delà du principe de plaisir" "Pour introduire le narcissisme" Bernard: "Introduction à l'étude de la médecine expérimentale" Damasio: "L'ordre étrange des choses. La vie, les sentiments et la fabrique de la culture" "Le sentiment même de soi. Corps, émotions, conscience" Debord: "La société du spectacle" Lacan: Le Séminaire, livre XIX... ou pire "Encore"; Livre XX Schrödinger: "Qu'est-ce que la vie ?"



Le 16 janvier 2021


Bonjour,

Quelques nouvelles d'IPOP en ce début d'année 2021.

Certains idées s'affinent progressivement. Un groupe de travail composé de 5 personnes va prochainement se mettre en place pour travailler sur le texte de Lacan (L'étourdit, 1972). Si possible, deux interventions seront réalisées par Xavier Gallut cette année, la première sera consacrée au "Malaise dans la culture", la seconde au "Malaise dans l'institution". Les dates, le lieu et quelques éléments de contenu seront communiqués prochainement. Un contact a été pris avec Geneviève Allier, orthophoniste. Elle a récemment publié un ouvrage traitent de la clinique orthophonique et de l'éthique psychanalytique. Elle serait d'accord pour venir à Angoulême.

La journée d'étude avec Joseph Rouzel pourrait avoir lieu le samedi 29 mai, probablement à l'espace Soelys (Soyaux). Les modalités de travail restent à définir.

Sur le plan de l'organisation : journée entière (??) avec différents intervenants, Rouzel bien sûr, peut-être Daniel Roquefort (j'ai demandé à Rouzel ce qu'il en pensait), peut-être des professionnels (certains éducateurs d'Aemo que je connais seraient ok). Il faudrait aussi quelqu'un (ou plusieurs) qui anime, qui relance...

Comment nommer cette journée ? Il pourrait s'agir, par exemple, de parler des "métiers impossibles" : éduquer, gouverner, soigner... A voir.

Entrée payante ou non ? Une participation pourrait nous permettre de rembourser quelques frais...

Il y a sans doute beaucoup d'autres aspects auxquels je ne pense pas...

Peut-être pourrions-nous organiser une rencontre pour parler de cette journée ?

Bien à tous,

Xavier Gallut



- L'agencement IPOP a été créé à Angoulême le 23 octobre 2020.

- son blog-notes (vous trouverez l'origine de ce mot dans Contre- champ culturel

ainsi que l'étymologie du mot " divan") est devenu praticable le 11 novembre 2020.

Il vous suffit de cliquer sur l'onglet "Blog" pour consulter tous les articles.

- L'onglet Agenda vous donnera l'actualité des parutions sur le Blog, des événements à

venir ou des propostions de travail.

- L'onglet Liens regroupera les thématiques des articles publiés et s'ouvrira aussi sur les

activités d'autres associations ou écoles de psychanalyse.

- L'onglet Publications portera sur la sortie de livres, de films, la tenue d'expos, etc... susceptibles de résonner avec l'approche psychanalytique. Vous pouvez, bien entendu, nous faire savoir vos propres choix, en la matière, qui trouveront leur place dans cette liste.







Vous lirez ci-joint la liste des correspondants de ce blog-notes

qui pourront, soit vous proposer leurs publications que vous pouvez commenter,

soit faire, aussi, échographie à vos textes ou interventions.


______________



S'inscrire à titre de correspondant suppose de verser une mise de 20 euros au trésorier.


Nathalie Bertrand - natali.bertrand@wanadoo.fr

Jack Duquerroy. - jack.duquerroy@orange.fr

Jacqueline Freluche ) jacqueline.freluche@yahoo.fr

Xavier Gallut - gallut.xavier@orange.fr secrétaire de rédaction

Elodie Imbourg-Bois - e.imbourgbois@gmail.com. - secrétaire de rédaction

Béatrice Lemmonier-Dubuisson - fb-dubuisson@orange.fr

Jean-Marie Lecointre - jmlecointre@club-internet.fr trésorier

Marion Lepreux - lepreux.marion@live.fr

Jean-Louis Meurant - jl.meurant@orange.fr

Philippe Rassat - rassat.philippe@wanadoo.fr

Jean Louis Sous - jeanlouissous@gmail.com modulation du blog-notes



Décembre 2020


Bonjour à tous,


Quelques infos concernant IPOP. Le site a été créé, il peut être consulté, on y trouve déjà des productions écrites, d'autres sont à venir. Il est possible de s'inscrire comme correspondant d'IPOP (20€) auprès de Jean-Marie Lecointre et d'envoyer ses propres textes à un (ou une) secrétaire pour mise en ligne..

Pour 2021, il est envisagé une journée d'étude au printemps (sauf Covid...) avec Joseph ROUZEL, psychanalyste à Montpellier, co-fondateur de l'association l'@ psychanalyse, bien connu dans le secteur médico-social pour ses publications et son engagement. Dans ses "journées d'itinérance" Rouzel ferait halte à Angoulême, la date est à définir, les modalités de travail également.

Avec Alexandra Pruvot nous envisageons la mise en place d'un cartel pour faire la lecture du séminaire de Lacan L'étourdit (1972). Nous sommes deux, si deux autres personnes sont intéressées par ce travail merci de me le dire, ou de le dire à Alexandra Pruvot (adresse mail : pruvot.alex@gmail.com).

Toutes les idées sont les bienvenues.

Bien à tous,

Xavier Gallut


Correspondances


En résonance avec le champ institutionnel proposé par IPOP, vous trouverez

- un renvoi à la réflexion du philosophe Gorgio Agamben sur le terme de "dispositif", une analyse de Pierre Bourdieu concernant la notion de "champ",

dans la rubrique Champ institutionnel ainsi qu'un complément apporté à ce "concept" de champ par Xavier Gallut.

- l'intervention de Michel Foucault sur les Hétérotopies se trouve à la fin d'Un p'tit détour par l'analyse profane (champ psychanalytique).


- une réflexion sur l'articulation entre profane / profanation / laïque / sacré, dans Contre-champ culturel.


Table des matières:


- champ psychanalytique:

Un p'tit détour par la Question de l'analyse profane

Impromptus [1] Le fétichisme de la castration / Le souci de soie

Impromptus [2] Vous avez dit masochisme? Masoch/Freud/Lacan

Barbey d'Aurevilly, Une histoire sans nom , Le syndrome de Las-

thénie de Ferjol.

Impromptus [3] Du sadisme / Le syndrome de Münchhausen

Impromptus [4] . Imposture, démenti, clinique du tableau.

Clinique du récit : plier / déplier

Le malaise dans la culture, Sigmund Freud

Le cancer du sens

Mystique... la jouissance féminine?

- champ institutionnel: Interrogation Psychanalytique d'Orientation Profane

Pourquoi IPOP?

Actualité des trois métiers impossibles: gouverner, éduquer,

psychanalyser.

- contre-champ culturel:

La familia grande de Camille Kouchner

Le consentement de Vanessa Springora

Un divan dédié aux communautés

Trois fois l'inceste - Christine Angot

L'été meurtrier de Sébastien Japrisot

Une étude sur le passage à l'acte de Nicolas de Staël

Etymologies: blog, divan

- événements: La morsure de trop (à propos du procès de J. Daval)

Prosopopée virale

Jusqu'à la caricature

Du déni à l'acte manqué chez D.Trump

Troubles sur le Capitole (Trump / Freud / G.G. Marquez)

Collabos? ( à propos du T.D.H.A )







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